Une cascade de records pour l’activité conteneurs de Ports de Lille

Les records n’en finissent pas de tomber sur les terminaux de Ports de Lille. L’année 2016 avait déjà été prolifique sur ce plan, le record de trafic mensuel étant tombé en Août, puis en Septembre, et encore en Octobre. 2016 a donc logiquement établi un nouveau record, annuel cette fois, avec 130.589 EVP (Equivalents Vingt Pieds) manutentionnés. 2017 prend le relais et la croissance est repartie de plus belle ! En Février un nouveau record a été fixé à 12.873 EVP, qui vient de tomber en Mars : 14.114 EVP.

Ces bons chiffres, en phase avec le plan stratégique du Port, montrent qu’une dynamique s’est enclenchée. La croissance de 2016 s’est essentiellement nourrie de la forte croissance des flux ferroviaires, avec notamment la ligne T3M/TAB sur Bordeaux et Toulouse. L’expansion de 2017 s’appuie à la fois sur la persistance de cette liaison, la nouvelle ligne T3M/Greenmodal de et vers Marseille, lancée en Décembre dernier et qui arrive en mode de croisière, et également le retour en force des lignes fluviales, vers le Port de Dunkerque avec NPS et vers ceux de la Mer du Nord avec Danser.

A fin Mars, quelques 39.138 EVP ont été opérés par les terminaux de Ports de Lille, s’inscrivant en progression de 33 % par rapport à 2016 qui était déjà une année exceptionnelle. Si on raisonne en tendance, à ce rythme la barre des 150.000 EVP sera largement franchie cette année, alors que l’objectif fixé est de 140.000 EVP. La répartition modale demeure bien équilibrée :

Voie d’eau 39 %
Ferroviaire 21 %
Routier 40 %

Sur le seul terminal Lillois, Lille Conteneurs Terminal (LCT), les évolutions sont encore plus marquées. 28.013 EVP y ont été manutentionnés sur les 3 premiers mois de l’année, en progression de 52 % par rapport à 2016. Et tous les modes sont en phase ascendante : + 32% pour le fluvial, + 40% pour le routier, + 90% pour le ferroviaire. LCT pèse désormais pour 72 % de l’ensemble des activités conteneurisées de Ports de Lille, le solde étant constitué par les lignes de transport de déchets par la voie fluviale et les trafics opérés sur le terminal d’Halluin 2.

La multiplication de ces records ne doit rien au hasard. Si compagnies et armements maritimes, opérateurs fluviaux et ferroviaires, commissionnaires de transport et transporteurs, chargeurs et importateurs, entre autres opérateurs, ont inscrit Ports de Lille dans leur stratégie logistique, c’est parce que la crédibilité de l’outil est démontrée.

Les investissements ont été engagés, des choix clairement opérés. Ports de Lille est devenu un facilitateur, un accélérateur de performances. L’exemple des lignes ferroviaires est révélateur. En 2 ans, le terminal LCT a vu son activité exploser. Ce sont aujourd’hui les opérateurs qui viennent étudier comment trouver leur place dans cette dynamique. Parallèlement, le port est sollicité par de grandes enseignes industrielles et commerciales pour les accompagner dans leurs projets de développement. Le plan de redéploiement initié dès fin 2013 est passé par là : le supply chain management a succédé à la logistique, comportant une écoute plus fine des besoins des clients, une approche par projets plus opérationnelle, une veille à l’affût de toutes les évolutions technologiques.

Il est intéressant également de noter que les cas de transbordement entre la voie d’eau et le ferroviaire, anecdotiques encore il y a peu, tendent à se multiplier. Des conteneurs qui utilisent les lignes ferroviaires pour leur parcours intra-européen, s’orientent vers le fluvial pour gagner les ports maritimes, et inversement. Plusieurs centaines de conteneurs ont été concernés par ces transbordements directs depuis le début de l’année.

On peut interpréter ce phénomène comme une appropriation du concept de la multimodalité par les opérateurs. Au-delà des principes théoriques, ces derniers ont appris à tirer le meilleur parti des atouts de chacun des modes pour construire des chaînes de transport fiables et compétitives. Le fait de mettre en œuvre des modes alternatifs à la route confère en outre à ces solutions un label environnemental qui constitue un avantage supplémentaire. Tout cela incite des acteurs qui étaient autrefois étroitement affiliés au seul transport routier à faire appel à d’autres modes de transport, pour monter des opérations combinées leur permettant de mieux se placer sur un marché très concurrentiel. Des sites comme LCT constituent à cet égard un avantage déterminant pour la mise en pratique de ces nouvelles approches : la multimodalité figure dans l’ADN de Ports de Lille.

Au terme de ce premier trimestre de 2017, Ports de Lille garde fermement le cap : celui de la performance et de la croissance !

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